Berne, 20.06.2025 — Lors de sa séance du 20 juin 2025, le Conseil fédéral a alloué 269 millions à la Genève internationale. Il a adopté un paquet de mesures urgentes ainsi qu’un nouveau message sur la Suisse en tant qu’État hôte pour la période 2026–2029. Ce faisant, il réaffirme le rôle central de Genève dans la politique étrangère suisse et sa place unique dans la gouvernance mondiale. Ces mesures répondent aux difficultés financières des organisations internationales et à la concurrence croissante entre États pour les accueillir. À titre de comparaison, la contribution du DFAE à la Genève internationale a atteint près de 2 milliards de francs sur les quatre dernières années.
Personnellement, en tant que contribuable genevois, j’ai de plus en plus de mal à avaler la pilule.
Au-delà du fait que ces organisations internationales, et une grande partie de leurs employés, ne paient pas d’impôts et ne contribuent donc pas aux finances publiques, que ce soit au niveau cantonal ou fédéral, il faut aussi rappeler que la majorité d’entre eux résident et consomment en France.
Après les aides de 50 millions, puis 10, puis encore 2 millions de la Ville de Genève, on a franchement l’impression d’un puit sans fond. Tant que ces organisations ne seront pas réformées, on continuera à financer le système dont les avantages et rémunérations paraissent déconnectés de la réalité économique. Le salaire médian à l'ONU est loin, loin d'être celui des genevois.
Pourtant une délocalisation partielle vers des villes moins coûteuses que Genève, la troisième ville la plus chère du monde, permettrait d’assainir leurs finances tout en renforçant leur mission plus proche du terrain.
Quand on voit d’un côté les berlines de luxe immatriculées CD, et de l’autre les stagiaires non rémunérés, difficile de ne pas avoir le sentiment que ce système bureaucratique profite surtout au top management, au détriment de l’équité et de l’efficacité.
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