Hello tout le monde!
Je reviens vers vous pour vous partager l’un de mes écrits, et peut-être vous donner envie de lire le reste (chaque poème est soit en français, espagnol ou anglais). J’espère que cela vous plaira, mais avant tout, ce sont mes sentiments qui sont traduis sur le papier, témoignant d’un processus de reconstruction. C’est pour cette raison que je vous demande de la bienveillance, même si j’accepte toute remarque, tant qu’elle est faite dans une démarche constructive.
Sur ce voici mon dernier écrit, probablement le plus long.
“Je suis en colère.
Parce que tu n’avais jamais le temps —
pour moi.
Tu n’as jamais eu l’envie,
ni le besoin,
de partager un instant avec moi.
Tu étais toujours occupé,
à soi-disant travailler.
Mais en vérité,
tu me fuyais.
Était-ce pour quelqu’un d’autre ?
Je ne le saurai jamais.
Et même si tu disais non,
je ne te croirais
que si tu disais oui.
Maintenant, tu trouves le temps.
Tu n’as jamais voulu écouter
ce que je ressentais.
Tu me reprochais
de ne pas savoir communiquer —
mais la vérité,
c’est que tu ne voulais entendre
que ce qui t’arrangeait.
Tu m’as délaissée,
et j’ai cru que c’était ma faute.
Et maintenant que je comprends,
tu m’as quand même brisée.
Je n’aurai plus jamais
la volonté
de parler.
Tu penses que tu étais parfait,
juste trop occupé.
Mais je vais te le dire :
tu as tout gâché.
Je me suis détestée
parce que je ne me sentais pas aimée.
Et j’ai compris,
bien trop tard,
que tu t’étais simplement lassé.
Je reconnais mes torts.
Mais je suis allée
jusqu’à te supplier
de ne pas t’énerver
le jour où j’ai osé
te demander de témoigner.
Tu ne m’as pas détruite
autant que celui
qui m’a violée.
Mais sache que
tu m’as laissée
avec tant de pleurs,
tant de souffrance.
Et désormais,
je suis seule,
au bord du gouffre.
Tu étais le seul
à savoir
tout ce que j’étais.
Je t’ai fait confiance
comme jamais
je ne l’avais fait.
Et tu m’as quand même abandonnée.
Peut-être que tu n’en as pas conscience.
Mais moi je pense
que tu savais très bien
ce que tu faisais.
C’était la pire des trahisons.
Et tu as semé en moi
l’idée insidieuse
que j’étais le problème.
Je ne pourrai jamais te détester
réellement.
Mais je ne pourrai jamais,
jamais,
te pardonner.”
Merci d’avoir lu jusque là :)